La filière du Linge des Vosges prévoit des embauches dans les prochaines années
« La filière textile des Vosges, et notamment dans le linge de maison, va connaître dans les prochaines années de nombreux départs en retraite » commence Paul DE MONTCLOS, Président du Syndicat Textile des Vosges. Et il ajoute : « nous avons besoin d’élargir notre champ de recrutement, nous ne cherchons pas des personnes avec des CVs longs comme le bras, mais plutôt des personnalités, des gens qui ont l’envie d’apprendre. Car nous savons les former en interne ».
Ce Jeudi 5 novembre matin, le Syndicat Textile des Vosges signait en présence de M. le Préfet des Vosges et de la DIRECCTE Lorraine, une convention « Garantie Jeunes » avec les missions locales de Remiremont et St Dié.
Un partenariat qui permet aux jeunes de découvrir le monde de l’entreprise, les métiers, de mettre un pied dans un service et pourquoi pas, y faire sa place. Pour l’entreprise, c’est un moyen d’identifier des Jeunes à potentiel qu’ils n’auraient jamais rencontré dans un circuit de recrutement traditionnel. C’est aussi un moyen de montrer aux jeunes qu’en intégrant la filière textile, ils peuvent évoluer et s’épanouir professionnellement.
Car qu’on se le dise, la filière textile des Vosges a la ferme intention de continuer à fabriquer dans les Vosges, le Linge qui fait sa réputation. Et pour cela, elle recrute et diversifie ses modes de recrutement pour embaucher des gens motivés.
Plus d’informations sur le dispositif : ici
Invitée à témoigner de son parcours et des deux stages qu’elle a effectué au sein de l’entreprise Garnier-Thiebaut (spécialiste du Linge de Maison des Vosges), Elodie JACQUEL, bénéficiaire de la garantie jeunes depuis mai dernier, était intimidée au moment de prendre la parole devant son auditoire.
Elle explique qu’elle était en situation très éloignée de l’emploi. Ces stages lui ont permis de faire ses premiers pas dans la vie professionnelle et de découvrir le travail en atelier de confection, passant du pliage au conditionnement.
Accompagnée par la Mission Locale, elle y a appris à rédiger un CV, une lettre de motivation et s’est imprégnée de ce que l’on appelle le « savoir-être en entreprise ».
Mais le rôle de la Mission Locale ne s’arrête pas au monde professionnel, Elodie JACQUEL explique : « J’ai aussi appris à gérer un budget et la Médecine Préventive m’a permis de prendre soin de moi, de ma santé ».
Pour l’heure, avec le salaire reçu durant son stage, elle a financé des leçons pour passer son permis de conduire.