Garnier-Thiebaut co-invente le Banc 3.0
Garnier-Thiebaut se lance dans les textiles 3.0 et co-invente avec le Designer Amaury POUDRAY et les entreprises Structures, Armor et Choletaise de Fabrication : le banc 3.0.
L’idée : reconstituer un espace de convivialité, isolé qui protège du soleil tout en captant son énergie pour la rediffuser.
Le Banc 3.0 ; un projet d’open-innovation
Présenté début juillet 2017 à Bercy lors d’une démonstration de différents projets d’open-innovation pour le textile de demain, le Banc 3.0 est un concentré de savoir-faire et de technologies. Grâce à son film photovoltaïque, il est capable de convertir en lumière l’électricité captée le jour. Cette énergie est stockée dans des batteries qui se trouvent elles-mêmes dans les accoudoirs ! De Nuit, l’électricité est transmise via les fibres optiques tissées dans le textile du banc.
Fabriqué à partir d’une structure en bois, ce banc reconstitue un espace de convivialité, isolé qui protège du soleil tout en captant son énergie pour la rediffuser.
A terme, le banc pourra aussi permettre de recharger un téléphone.
Un produit ultra technique qui mêle design, photovoltaïque, fibre optique et fabrication française
Sous l’impulsion du R3iLab et de son projet TexTILE, ce meuble a nécessité la collaboration de 5 industriels et un designer :
- L’entreprise Garnier Thiebaut a travaillé sur le tissage de la fibre optique
- La Société Choletaise de Fabrication a travaillé sur la fabrication de sangles, pour en faire une assise
- Structures a travaillé sur les connectiques et l’éclairage LED
- AD Confection a cousu les éléments textiles
- Armor a conçu le « tile » : une tuile intelligente réalisée à partir d’un tissu sur lequel est appliqué un film photo voltaïque
- Amaury Poudray, spécialisé dans la conception de mobilier et l’aménagement intérieur a conçu l’ensemble
Un Défi pour Garnier-Thiebaut
« Sur la partie Garnier-Thiebaut », Paul DE MONTCLOS explique que « l’enjeu a été d’intégrer la fibre optique dans le tissu. La fibre optique est extrêmement fragile et nos métiers à tisser n’étaient pas adaptés, il a fallu du travail, de l’acharnement et des heures et des heures d’essais pour y parvenir ! »
Ce premier prototype a le mérite d’exister, même si, de l’aveu de Paul DE MONTCLOS, un tel banc n’a pas vocation à être commercialisé. « Chacun d’entre nous a pu voir les contraintes à adapter nos procédés de production pour un projet collaboratif de cette sorte. Cette collaboration a surtout permis de mieux nous connaitre et de créer des partenariats sur des sujets qui nous sont propres. »