Corderie Lorenzi développe son atelier français en investissant et recrutant des collaborateurs
Spécialisée dans la fabrication et le négoce de cordages, ficelles, tresses, câbles, longes, torons, drisses…, la Corderie Lorenzi a débuté son activité en 1992 dans le grenier de Richard LORENZI, avec des machines d’occasion. Petit à petit, le travail acharné de Richard et Pierrette ont permis à l’entreprise de monter un atelier à Saint-Maurice-sur-Moselle, dans les Vosges. Repris par son fils il y a quelques décennies, les « ficelles » du métier ont été transmises. Et pour Philippe (le fils) et Flora (son épouse), les actuels dirigeants de la société, c’est là que repose l’essentiel : transmettre les savoir-faire.
« En 2018, nous allons recruter des collaborateurs »
Pour anticiper les départs en retraite, l’entreprise suit un protocole bien rôdé : « nous commençons par environ 1 mois de formation interne. Si la personne ne vient pas du textile, nous lui apprenons les différentes matières : le coton, le polyester…, leurs caractéristiques et leurs particularités (notamment au regard des machines). Dans le même temps, nous la mettons en binôme avec la personne qui partira en retraite. A l’issue de ce mois d’apprentissage, le collaborateur nouvellement recruté est mis en autonomie partielle sur une machine. Son binôme vient le seconder lorsqu’il a besoin d’aide. Et passée une période de 2 mois dans l’entreprise, le collaborateur peut travailler en toute autonomie sur la machine. Mais il continuera d’apprendre avec ses collègues. Petit à petit, il gagnera en polyvalence et pourra s’occuper de plus en plus de machines. »
« De 2016 à 2018, nous avons doublé notre surface industrielle de production »
Depuis plusieurs années, Philippe LORENZI se trouvait à l’étroit dans son atelier situé au fin fond des Charbonniers, à Saint-Maurice-sur-Moselle. En décembre 2016, l’opportunité se présente de racheter le bâtiment jouxtant celui de la Corderie Lorenzi. Philippe n’attend pas longtemps pour déposer une proposition de reprise qui sera aussitôt acceptée. Grâce à cette extension, l’atelier passe d’une surface de 2 500 m² à 4 500 m², presque le double ! L’entreprise peut enfin améliorer son process de production et les conditions de travail de ses collaborateurs.
Nous prévoyons d’acheter de nouvelles machines en 2018
L’entreprise s’emploie à investir 50 000 € tous les ans dans le renouvellement de son matériel, ceci dans le but de maintenir une productivité et une compétitivité nécessaire à la croissance de l’activité. Mais cette année, il ne s’agit pas de remplacer les machines anciennes mais bel et bien d’en acheter de nouvelles qui permettront de fabriquer des torons en sisal et polypropylène pour l’industrie du câble acier. Pour cela, un investissement à hauteur de 140 000€ est déjà prévu. Il permettra à l’entreprise d’augmenter sa production et donc son chiffre d’affaires dans de nouveaux marchés, notamment à l’export.
Rappelons que l’entreprise réalise près de 30% de son chiffre d’affaires à l’export et qu’elle entend bien le doubler d’ici à 3 ans.